communication 2.0
Quand le Web 2.0 fut nommé sous ce nom en 2004, personne de savait qu'un Web 1.0 l'avait précédé. Le Web 1.0 fut un constat a posteriori. Web 2.0 s'est imposé comme une commodité de langage purement marketing calquée sur la désignation traditionnelle des applicatifs logiciels dont les versions successives sont référencées sous la forme 1.0 puis 2.0, avec entre deux versions clairement différentes des évolutions intermédiaires de type 1.1, 1.2, etc.
Le Web 1.0 reproduisait le modèle de la relation classique entre les marques, les entreprises, les organisations d'une part et les clients d'autre part : l'entreprise parlait, le client l'écoutait. L'entreprise rédigeait un message et le proposait au public (communiqué, affichage, publipostage, publicité radio-tv…).
Du Web 1.0 au Web 2.0 : de l'information à la communication
Avec le Web 2.0, Les métiers de "la communication" méritent enfin leur nom ! Jusqu'à présent ils étaient des métiers d'information. La communication n'est effective que si elle est bilatérale. Envoyer des messages à des prospects, ce n'est pas communiquer. Publier un journal, ce n'est pas communiquer.
Mieux encore : désormais, non seulement l'entreprise dialogue avec ses publics, mais en plus ses publics communiquent entre eux, en laissant des commentaires sur les blogs, en échangeant dans les réseaux sociaux.
Et tout cela se produit 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, à la rapidité d'internet, sur des volumes de données énormes.
Il est déjà loin (10 ans, 15 ans ?), le temps où, en situation de communication de crise, une entreprise pouvait se permettre de consacrer plusieurs jours à l'élaboration de sa réponse aux consommateurs. Sur Internet l'effet traînée de poudre s'appelle le buzz, et il se répand à la vitesse de l'éclair, comme son nom l'indique ! Et attention, un buzz négatif c'est une rumeur, et une rumeur est rarement bienveillante.
Quels sont les outils de communication 2.0 que nous proposons ?
Les réseaux sociaux et l'animation de communautés web
Pour une entreprise, il est possible d'être absente des réseaux sociaux. Il est aussi possible d'y créer une page Facebook afin éviter d'avoir à expliquer pourquoi elle n'y est pas. La troisième voie, que nous préconisons, est de s'y engager en s'appuyant sur une véritable stratégie, et sur des moyens. Nous avons à notre actif quelques expériences réussies d'opérations sur Facebook pour nos clients.
'Community manager' est un métier tout nouveau, au point qu'il n'en existait aucune formation jusqu'en 2011. 'Animateur de communautés web' est un métier qui consiste à faire vivre et à fédérer des communautés sur Internet pour le compte d'une société ou d'une marque. Lié au web 2.0 et aux réseaux sociaux, le métier est en pleine évolution. Le cœur de la profession réside dans l'interaction et l'échange avec les internautes (animation, modération).
Selon l'Apec et Pôle emploi, les candidats les mieux préparés à ce nouveau métier se trouvent dans le journalisme et les Relations Presse.
Community manager, qualités requises :
- Disponibilité extensible (rester en veille)
- Réactivité
- Diplomatie et écoute
- Connaître les sujets de son client
- Savoir Suivre une audience
- Maîtriser l'anglais
- Capacités rédactionnelles
Les blogs
Les blogs semblent exister depuis longtemps, en fait ils ont commencé à se répandre vers 2002-2003. On dit que 3 millions de blogs naissent chaque jour dans le monde et qu'il en existe près de 200 millions, c'est un nombre impressionnant, mais il faut aussitôt faire remarquer qu'une grande quantité de blogs sont laissés à l'abandon, car autant ouvrir un blog est simple, autant le faire vivre est une tâche ardue.
Nous avons ouvert et fait vivre plusieurs blogs pour nos clients, leur fournissant le contenu pertinent en suivant la fréquence serrée qui est nécessaire pour faire revenir le visiteur.
La production de contenu
Le terme "contenu" est hérité du monde de l'informatique. La presse parle d'articles ou de papiers, elle parle de lecteurs, de tirage, de numéros vendus. Le web parle de contenus, de visiteurs, de clics, de fréquentation, de "générer du trafic". Le contenu rédactionnel est l'aliment de base de tout ce qui est sur le web et veut vivre, attirer, retenir le visiteur, avec une acuité plus forte que pour un média classique qui a une pagination calibrée et une périodicité fixe. Une fois sur le web, un média passe dans une autre dimension, il ne paraît plus une fois par jour, par semaine, par mois : il doit à tout instant intégrer l'actualité et donner à lire à ses visiteurs. En flux continu, d'où une soif de contenu inextinguible.
La vidéo
Produire un clip vidéo n'était pas envisageable pour une TPE/PME avant l'année 2000 (et un peu au-delà). Aujourd'hui, un tout petit budget suffit pour la réalisation, et la diffusion est gratuite ! Pour un reportage, un cas d'application, une présentation de produit, une déclaration (crise, résultats, accords…), comptez quelques centaines d'euros. Pas davantage... mais pas moins non plus !
Fuyez comme la peste tout bricolage d'amateur, dans ce domaine la médiocrité n'est pas pardonnée : l'internaute est devant son moniteur comme devant un téléviseur, et cette autre lucarne l'a habitué à des productions impeccables. La prise de son, notamment, est souvent le maillon faible des clips vidéo bâclés. Nous nous appuyons pour notre offre de réalisation vidéo sur une expérience solide et éprouvée.
Un exemple concret
Réputation - le pouvoir d'internet
Le samedi 8 mars 2014 est apparu dans le Journal Télévisé de 20H de France 2 un sujet de deux minutes intitulé : Gastronomie - Le pouvoir d'internet
Ce reportage n'apprenait rien aux professionnels, mais il méritait d'être remarqué en ce sens que son apparition sur une chaîne, un jour, à une heure de grande écoute était l'indicateur d'un phénomène établi, reconnu et méritant d'être expliqué à la téléspectatrice fictive que nous appelons parfois dans le métier "Madame Michu" (Madame Tout-le-monde).
Le reportage mettait en scène des restaurateurs, une blogueuse, une attachée de presse. La blogueuse est une particulière ayant un autre métier, dont la passion est d'informer ses contemporains sur les "bon plans" pour bien manger (elle fait le travail des "vrais médias" et en a la reconnaissance de ses lecteurs) ; l'attachée de presse fait son travail habituel de mise en relation pour son client restaurateur, mais pas seulement en direction des médias classiques, cette fois pour tenter de faire paraître un article dans le blog d'une "influenceuse" non journaliste.
Voici la transcription du reportage de France 2 :
Les restaurateurs et cuisiniers doivent désormais s'inquiéter de critiques d'un nouveau genre. Longtemps, ce sont les guides comme le Michelin, ou Gault et Millau, Pudlowski, Routard qui concentraient les critiques sur les tables, l'assiette et le service. Désormais, en quelques lignes sur Internet, ce sont des blogueurs qui font et défont la cote d'un restaurant.
Marion est une cliente un peu particulière. L'assiette à peine posée sur la table, elle la prend en photo : « C'est toujours plus parlant pour les lecteurs. On reconnaît un style de cuisine à travers des photos."
Ce soir-là, elle teste un bistro dans un quartier branché de Paris. Si elle va quatre fois par semaine au restaurant, c'est pour alimenter son site Internet. Elle a un métier à côté, mais depuis trois ans et demi, elle partage ses bonnes adresses sur le Web. Le restaurant de ce soir est qualifié de "nouvelle pépite".
"Ceux qui me lisent, m'écoutent et me font des retours via des commentaires. Il y a un rôle de conseil que j'aime."
Pour financer ses sorties (400 €/mois), elle donne des cours de cuisine et a écrit un livre de recettes. Son site totalise 1 000 visites par jour et notamment celle de Charlotte. La jeune femme y a repéré cette pâtisserie. Elle ne lit pas les grands guides ou les critiques dans la presse, elle préfère les blogs écrits par des amateurs : "Cela me parle plus. C'est plus facile de comprendre leur ressenti, ce qu'il pont aimé, pas aimé. C'est plus pratique, je trouve."
Une nouvelle façon de consommer qui touche de plus en plus de Français. Sur les 43 millions d'internautes, huit sur dix disent régulièrement consulter un blog, une nouvelle pratique à prendre en considération.
Sophie est aussi une blogueuse influente. Ce soir, cette attachée de presse et le restaurateur dont elle s'occupe ont décidé de l'inviter (= la blogueuse). L'accueil est le même que pour un chroniqueur gastronomique. Si le restaurateur la chouchoute c'est qu'il a bâti sa réputation sur internet quand il a ouvert il y a deux ans : "Au départ, on pensait qu'avec simplement un bouche à oreille classique ça allait faire l'affaire... et on s'est aperçu qu'on avait vraiment besoin d'une agence."
La blogueuse ne paye rien (aujourd'hui), même si cela l'oblige à certaines pirouettes : "Si je n'aime pas du tout, je dis à la personne que je n'ai pas aimé et je propose de ne pas publier, tout simplement. Je trouve ça correct." Cette fois-ci, la critique sera bonne. Les blogs sont devenus une nouvelle façon pour les restaurants de se faire connaître, vite et à peu de frais.